mercredi 18 mars 2009

Lectures I - JIP 1

Öffentliche Entwicklungshilfe in Deutschland und Frankreich – ein Vergleich

Dans un article publié le 18 décembre 2008 dans le cadre des analyses de l'Institut allemand de politique étrangère (Deutsche Gesellschaft für Auswärtige Politik - DGAP), Jennifer Moreau et Alexander von Kap-Herr comparent la politique de l'aide au développement en Allemagne et en France.

Les auteurs dans leur article L'aide au développement en Allemagne et en France – une comparaison trouvent beaucoup de similarités entre les objectifs de cette politique ainsi que les cibles régionales de l'aide au développe-ment dans ces deux pays. Tous les deux pendant leurs présidences respectives de l'UE et du G8 auraient accentué l'aspect écologique et l'efficacité de l'aide en même temps que le développement économique en général. Aussi, les dépenses de l'aide au développement en France et en Allemagne seraient très similaire, avec un montant un peu plus élevé outre-Rhin (8,96 milliards € en 2007 contre 7,26 en France) mais un pourcentage du PIB légèrement inférieur (0,38% versus 0,37%).

La plus grande différence serait visible dans les organisations institutionnelles respectives. Quand en Allemagne il y a un ministère qui gère une variété d'institutions qui mènent les opérations sur place, en France on trouve trois ministères (le Quai d'Orsay, l'économie et l'immigration) qui partagent le contrôle d'une institution unique. Cela irait avec une perception fortement différente: En France l'aide est vue comme une partie intégrale de la diplomatie française, alors qu'en Allemagne l'aide est considérée comme indépendante (eigenständig) de la politique étrangère.

Les auteurs critiquent à la fois la fragmentation au niveau des institu-tions en Allemagne et le manque de centralisation de la gestion en France (même après la réforme de 2004/ 2005). De plus ils suggèrent une collaboration et une coordination plus étroite entre la politique française et allemande, ce qui était déjà réclamé dans la Déclaration commune de 2003 et logique en considérant l'imbrication des objectifs et des cibles déjà cités.
Benjamin Preisler

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